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 Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse]

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Sir Pyler

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MessageSujet: Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse]   Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse] EmptyJeu 8 Mai - 0:17

Sir Von Tallanuck Nom Lady Von Tallanuck, Mlle Lovecraft de son nom de jeune fille.
Pyler, mais ne vous avisez jamais de l’appeler comme cela…Prénom Eloïse
21 Age 17
Humain du monde réel Monde natal et nature Humaine du monde réel

Description physique


Sir Pyler n’est pas le genre d’homme que vous croiserez dans un salon. De part ce fait principal son faciès est demeuré inconnu des ‘grands’ jusqu’au jour de l’annonce de son mariage. Ce ne fut pas une grande perte. Malgré son visage fin, il ne brille pas par sa beauté et certaines mauvaises langues diront même qu’il est plutôt terne comparé à sa femme. Grand, fin, pas particulièrement musclé, son physique correspondrait plus à celui d’un gratte papier, mais il ne fait rien pour arranger ça. Des cheveux noirs de jais lui arrivant au milieu du cou se détachent sur une peau pâle mais qui, contrairement a celle de son épouse, paraît blafarde et lui confère un aspect maladif. Seul ses yeux ont un intérêt particulier, dans les rares moments ou ils expriment une quelconque émotion vraie. Sinon ils ne sont que joie feinte, rire jaune, et attention simulée. Ils ne brillent que lorsque Sir Von Tallanuck ressent une émotion violente, et cela n’arrive que rarement dans le quotidien du jeune noble londonien.
Cette apparence peu attirante est compensée par une tenue impeccable en toutes circonstances, à la mode dandy. Un complet noir à deux boutons avec en dessous une chemise blanche à col anglais, une cravate noire et, pour le bas du corps, un pantalon noir assorti de chaussures en cuir, noires elles aussi, et cachées au trois quart. Il porte également des gants de cuir discrets et met fréquemment un chapeau haut de forme, noir bien entendu. Quand il doit sortir, il se muni d’une veste noire, pour changer, et d’une canne à pommeau d‘argent.
Dans ses poches il a généralement un briquet à gaz en argent ainsi qu’un étui à cigarettes de la même matière, vu qu’il fume. Il a, en plus de cela, un portefeuille de cuir rempli de billets, un minuscule miroir et une montre à gousset en argent travaillé. Tout ces accessoires, en plus d’être utile, on pour but de démontrer sa haute condition sociale aux passants.
Si son apparence est des plus banale aux yeux de n’importe quel aristocrate son esprit, lui, est au delà de ces préoccupations futiles que sont les titres de noblesse et les richesses.


Lady Eloïse fut, et est toujours, la jeune fille la plus convoitée de Londres. Non pas car son père est un riche industriel pouvant lui pourvoir une dot considérable, mais car elle est la créature la plus jolie et douce que l’on puisse rêver. La nature lui a donné une chevelure qui semble être composée de fils d’or tant elle brille et paraît précieuse. Enfant déjà, quand elle fut en âge d’être promise, de nombreux hommes et garçons vinrent voir ses parents dans l’unique but de se procurer une boucle de ses légendaires cheveux blonds afin de l’exhiber ensuite comme un trophée, s’ils ne venaient pas dans l’espoir de croiser son regard azuré.
C’est en effet la deuxième chose ayant rendu Lady Eloïse célèbre dans tous les clubs londoniens : ses yeux bleus clairs, rehaussés d‘une peau comparable à la porcelaine des plus fins services de la reine Elizabeth.
Tout cela ne sont que ses 2 atouts principaux mais elle est aussi connue pour ses manières exemplaires, sa démarche aérienne, son parfait sens de l’esthétisme vestimentaire et surtout pour la beauté de sa voix. Là où les demoiselles londoniennes ont des voix rauques et graves, la gorge ruinée par la cigarette, nouvelle invention très à la mode, elle a su garder son timbre vocal de jeune fille, doux et légèrement voilé par les intonations qu’elle prend de donner à sa voix une dimension autrement plus grande que celle revendiquée par les femmes de la petite bourgeoisie.
On ne pourrait parler de Lady Eloïse qui reste, malgré tout, une femme du monde, sans parler de son style vestimentaire. Comme dit précédemment elle a un sens de l’habillement tout à fait remarquable, bien qu’elle suive la mode. Elle porte de longues robes échancrées s’arrêtant au dessus du coude et lui descendant jusqu’aux pieds, généralement dans des tons clairs ou pastels. Elle a bien entendu en dessous un corset et une sorte d’armature légère permettant à la robe de garder de l’ampleur sans trop la gêner. Elle aime garder ses cheveux bouclés détachés ou simplement ornés d’un nœud dont la couleur est assortie à ses yeux. De même la plupart de ses bijoux sont fait d’or et sertis de saphirs bleu clair. Elle porte souvent des gants de soie fine et blanche lui arrivant en dessous du coude ainsi que de petites socquettes de cuir verni, cachés par la longueur de sa robe.
Lady Eloïse représente donc, aux yeux de la noblesse et de la haute bourgeoisie londonienne, la perfection absolue en matière de fille à marier, comme le prouvera son état d’esprit.

Description mentale


Lassé. C’est le seul mot, accompagné de ses synonymes, capable de décrire la personnalité profonde de Sir Pyler Von Tallanuck. C’est de là que tout découle. Son comportement, son attitude, sa vie en elle-même, tout est placé sous ce mot et l’espoir de l’abandonner.
Lassé donc. Un état d’esprit qui pourrait paraître difficile à conserver vu les innombrables surprises que nous réserve l’existence, les incroyables découvertes pouvant arriver chaque jour, les fabuleux incidents rythmant la journée de chaque être humain. En théorie. En pratique les journées de l’anobli, malgré toutes leurs différences, se ressemblent dans le fond : elles sont vides. Vide de piquant, d’imprévu, d‘étonnant. Dans les salons guindés ou tout acte est conditionné Pyler a toujours eu l’impression d’étouffer.
Ce manque de nouveauté aurait du le faire souffrir dès l’adolescence, période ou l’on se construit, mais ce ne fut pas le cas. Car le problème était que, même si des évènements imprévus venaient à arriver, il savait au fond de lui-même que des centaines de gens avaient déjà expérimentés cette situation auparavant, et cette idée le dégoûtait de toute envie d’agir. A quoi bon éprouver des sentiments quand des dizaines d’âmes en ont éprouvé un semblable ? Y a il un intérêt à la vie si d’autres l’ont déjà vécu ? Si les scénarios ne font que se répéter, pourquoi continuer à les faire tourner ? Ce sont les quelques questions qui tournaient, et tournent toujours, dans la tête de Pyler.
C’est autour de ce mode de pensée que son caractère s’articule. Il aurait pu devenir un être sage cherchant à éclairer ses semblables, il préféra évoluer en un dandy cynique, irritable, cinglant et doté d’un sens de l’humour très noir. Bien entendu il ne se comporte comme cela qu’en cercle fermé ou face à des gens de classe inférieure, jamais en salon ou devant sa mère.
Dans certaines phases de tristesse profonde que, de nos jours, on nommerait déprime, il devient méchant, hargneux et méprisant, n’hésitant pas à menacer toute personne osant le frôler. C’est dans ses moments là que son aversion pour les contacts est la plus forte. Car, en plus être un ennuyé chronique, Sir Pyler Von Tallanuck abhorre les contacts physiques quels qu’ils soient. Qu’il s’agisse de serrer une main ou de remplir son devoir conjugal, l’idée de toucher qui que ce soit lui donne des frissons de dégoût.



Lady Eloïse, en plus d’avoir un physique de rêve pour l’époque, a le mental qui va avec. Douce et gentille, elle sait très bien se comporter en société et adopter l’attitude qu’il faut. Dans les salons, elle est modeste et discrète mais ni par peur ni par arrogance, juste car c’est dans sa nature. Elle a pour habitude de ne jamais se mettre de valeur mais de toujours écouter ses interlocuteurs, quitte à être hypocrite en leur disant que leurs histoires sont intéressantes. Elle est en effet très mauvaise langue et ne manquera pas de critiquer ses ‘amies’ si ces dernières sont mal habillées ou mal coiffées.
Sous ses apparences de petit ange, Eloïse peut donc se révéler être un véritable pipelette, se réjouissant du malheur des autres. Bien entendu il ne s’agit que d’une façon de se faire de nouvelles ‘amies’ et, si elle n’était pas influencée par le monde qui l’entoure, elle serait probablement indifférente à ce genre de moqueries et n’aurait aucuns préjugés. Car oui, la Lady à quelques idées reçus communes à tous les bourgeois. Notamment :
-Si les pauvres le sont, c’est de leur faute.
-Tous les non-croyants iront en enfer.
-Le monde tourne autour de l’Angleterre.
-La place d’une femme est à la maison.
-Notre vie est parfaite.
Avec de telles idées, il lui serait impossible de se rebeller, à moins de remettre en cause sa vie entière. Et ça, elle n’en a pas la capacité mentale car, malgré toutes les leçons et tous les professeurs particuliers, Eloïse n’a jamais réussi à s’ouvrir l’esprit. L’envie même de réfléchir à la façon dont est composée le monde ne lui est jamais venue, car cela pourrait la traumatiser. Qui a envie de se creuser la tête pour réaliser finalement que tout ce qu’il a fait ne rime à rien ?
Elle a beau être gentille, elle est incapable d’avoir des pensées ‘profondes’. Et c’est probablement ce qui causera sa perte à force de tenter de comprendre Pyler.
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Sir Pyler

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MessageSujet: Re: Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse]   Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse] EmptyJeu 8 Mai - 0:27

Passé

Avant de parler du passé d’un être, il faut d’abord s’attarder sur celui de ses parents, ou au moins sur leur rencontre, car ce sont eux qui, sans définir la personnalité de cette personne, en poseront les fondations. C’est pour cette raison qu’avant de parler de la jeunesse de Sir Pyler et de Lady Eloïse, je m’attarderais sur la vie de leurs géniteurs.


C’est par une soirée d‘automne qu’Otto Von Tallanuck et Aurélia Ombelune se rencontrèrent, dans un salon de thé. Aurélia venait d‘avoir 35 ans et se trouvait déjà veuve, ayant été mariée à un cultivateur d‘une vingtaine d’année de plus qu’elle. Il ne lui avait laissé qu’un peu d’argent, de quoi survivre pendant quelques années si elle menait une vie simple, et une maison délabrée dans la ville d’Arkam. C’est là qu’elle vivait, dans ce village inquiétant ou les familles consanguines s’entremêlaient depuis deux siècles. Otto, lui, arrivait tout droit du sud. Immigré allemand, il possédait de grandes exploitations de canne à sucre que sa famille possédait depuis la conquête de l’Amérique. Il était riche, n’avait pas atteint la quarantaine, et était plutôt attirant. Ils furent présentés l’un à l’autre par la gérante de salon, une amie d‘Aurélia, qui connaissait les problèmes de la veuve et son besoin de se remarier si elle ne voulait pas finir ses jours comme couturière.
Otto tomba rapidement sous le charme froid d’Aurélia et quelques mois plus tard il emménageait avec elle à Arkam après un rapide mariage, ayant laissé ses exploitations aux mains de contremaîtres zélés.
Plusieurs pleines lunes passèrent, qui virent le ventre d’Aurélia s’arrondir. Contrairement à son mari elle ne semblait pas enchantée à l’idée d’une nouvelle naissance. D’ailleurs, elle ne s’enchantait pour rien. Ses yeux n’avaient jamais exprimé quoi que ce soit, même pas de l’amour à l’égard d’Otto. Mais ce dernier, rendu aveugle par ses sentiments, ne s’en était jamais rendu compte. La guerre éclata et Otto fut obligé de retourner dans le sud défendre ses terres. Il utilisait en effet des centaines d’esclaves pour ses champs de canne à sucre et les menaces nordistes mettaient à mal ses contremaîtres. Il paya à sa femme le bateau pour Londres et partit.
Otto Von Tallanuck disparut pendant de nombreuses années, laissant à sa femme et à son futur enfant un pactole considérable malgré tout. Débarquée en Angleterre, sans ressource, Aurélia se rendit à Londres et se plaça sous la protection d’un cousin à elle, se préparant à mettre au monde son premier et unique enfant.


Edward et Rosy Lovecraft étaient promis l’un à l’autre depuis le berceau. Leurs parents étaient de grands amis et ils pensaient que c’est par un mariage que leurs liens pourraient être consolidés. Sachant depuis leur prime jeunesse qu’ils allaient être amener à se marier ensemble, ils apprirent à s’apprécier et à s’aimer. Leur mariage fut donc heureux, bien que célébré alors qu’ils étaient à peine de jeunes adultes. Edward était à la tête d’une usine qui lui rapportait assez d’argent pour payer une maison à Londres et un domestique. Rosy, quand à elle, fréquentait les salons mondains. Leur amour ne tarda pas à porte des fruits et, à tout juste 20 ans, Rosy se prépara à accoucher.


*


L’enfance de Pyler est plongée dans une atmosphère froide. Vivant seul avec sa mère, il se mit à prendre exemple sur cet être froid et comme dénué de sentiments dès ses plus jeunes années. Ils pouvaient passer des heures sans s’adresser le moindre mot et sans exprimer la plus petite émotion. Par ce comportement Pyler était certain d‘attirer la fierté maternelle, non pas celle éprouvé à n’importe quel exploit de son enfant, mais celle durable et forte, que l’on ressent pendant toute une vie.
Le jeune Pyler apprit les bases telles que l’écriture, la lecture et le calcul en compagnie de sa mère. Ces rares moments de communication lui enseignèrent à parler peu, mais bien. Il se rendit dans une petite école privée ou on tenta de lui donner les fondements de la religion. Ce fut un échec car le jeune homme refusait de prier ou d‘écouter les messes, ce qui lui valut un renvoi. Sa mère ne fit aucun commentaire, mais il était certain que se comportement l’avait fait monter dans son estime car elle était elle-même non-croyante. Après cet incident il changea d’école et eut une scolarité sans anicroche, si ce n’est qu’il avait très peu d’amis. C’est néanmoins à cette période qu’il rencontra Sir Taglial Arctor, qui devait plus tard devenir son meilleur ami.



A contrario, l’enfance de mademoiselle Eloïse fut des plus banale et chaleureuse. Ses parents l’élevèrent à la maison, en compagnie d‘un précepteur. Celui-ci fit un travail remarquable et, très tôt, la jeune fille eut un professeur pour chaque matière. Seule ombre a ce tableau, il ne s’agissait qu’apprendre par cœur et d’appliquer bêtement. Point de raisonnement ou de réflexion pour la jeune fille ! Tout cela lui donnait d’horribles migraines dont sa mère refusait qu’elle fasse les frais. Malgré cette enfance cloîtrée ou les seules sorties étaient les salons mondains, la demoiselle devint bientôt une jeune fille parfaitement heureuse et n’attendant qu’une seule chose, son mariage.


*



L’adolescence était commencée depuis longtemps pour Pyler quand on commença à lui parler de mariage. Son ami, Sir Taglial, affirmait connaître la plus belle fille de Londres et des alentours et se proposait de lui faire rencontrer, pensant que si elle ne le charmait pas, alors c’était peine perdue. Pyler avait en effet quelques difficultés avec la gente féminine. Aucune d’entre elles ne l’attirait et il répugnait franchement à les toucher. Il avait d’ailleurs du mal à entrer en contact avec qui sue ce soit et les deux dandies(dandys ?) avaient du mettre tout un stratagème en place pour lui permettre d’être tranquille.
Taglial ne laissa pas le choix au jeune homme et programma un rendez vous pour la semaine suivante. Il avait entre temps prévenu Lady Aurélia et elle se montrait tout à fait disposée à un possible mariage, pensant que cela pourrait être bénéfique à son enfant, d‘autant plus que ses ressources pécuniaires commençaient à se tarir.


Leur rencontre devait se dérouler dans un des salons mondains les plus courus de la capitale. Lady Eloïse avait 14ans et Pyler 18.
Ils étaient tous deux face à face, Taglial les ayant brièvement présentés l’un à l’autre avant de s’éclipser. Un long silence passa avant que la Lady engage la conversation, demandant au Sir si elle était aussi belle qu’il le pensait d’un air candide.
Que pourrais je en savoir ? On vous avait décris comme blonde, vous l’êtes. On vous avait dis jeune, vous l’êtes effectivement. On vous avait nommé « plus belle demoiselle de Londres », et , ma foi, vous devez probablement l’être, bien que je ne connaisse pas toute la gente féminine de la capitale.
Merci… Vous m’invitez à danser ?
Un léger instant de flottement entre les deux personnages. Une étincelle d’angoisse passa dans les yeux du jeune homme, rapidement noyée dans l’habituelle indifférence.
Et bien… Ne préfèreriez vous pas attendre les noces pour ce genre de chose ?
Vous comptez me demander en mariage ?
Si Madame ma mère me le demande, oui.
Monsieur, j’en serais absolument enchantée mais… beaucoup de demandes m’ont été faites et Monsieur mon père ne veut me marier qu’à un noble et, même si je connais la valeur de votre particule, je ne pense pas que cela soit suffisant
Très bien.
Le reste de la soirée se passa sans que les deux personnes ne s’adressent la parole. La réponse d’Eloïse arrangeait grandement Pyler car il était certain qu’on refuserait sa possible demande en mariage.

*

Les semaines passèrent. Sir Taglial avait oublié son histoire de mariage pour l’instant et Pyler cherchait vaguement du travail chez un notaire ou un homme de lettre, pour occuper ses journées.
La routine fut brisée quand une missive timbrée venue d’Amérique arriva au domicile des Von Tallanuck. Aurélia l’ouvrit d’un geste lent, et n’exprima aucune émotion à la suite de sa lecture. Ce qu’elle venait de recevoir était le testament d’Otto, arrivé on ne sait comment. Il léguait une partie de sa fortune à sa veuve et son enfant, et l’autre partie, la plus importante, à la couronne d’Angleterre. Le don n’était pas anodin et la Reine remercia la famille en nommant Pyler Sir. La nouvelle ne l’émut pas plus que ça, mais elle intéressa les Lovecraft et, quelques jours plus tard, Sir Taglial se rendait triomphant chez son ami pour lui annoncer son mariage futur.


*

La cérémonie était admirablement bien orchestrée. Les eux époux n’allaient pas pouvoir discuter avant la nuit de noce, pour être sur qu’il ne leur vienne pas avant l’idée de renoncer au mariage. Sir Pyler passa sa journée à serrer les mains d’inconnus joviaux se présentant à tour de rôle. En quelques minutes il fut nommé futur directeur des industries londoniennes, mari de la plus jolie fille de Londres et protégé de la Reine.
Eloïse, quand à elle, vivait son rêve d’enfance, vêtue de sa plus jolie robe, complimentée de toutes les dames, elle passait d‘un salon à l’autre, à peine le temps d’une œillade vers son futur mari.

*

Oui, je le veux. Oui, je le veux.
Ils étaient mariés. Deux êtres inconnus l’un de l’autre, mais liés à jamais par la religion et la morale. Alors que Lady Eloïse Von Tallanuck songeait avec gravité, si l’on peut employer ce terme pour elle, à son engagement, Sir Pyler, lui, se demandait pourquoi le prêtre face à lui avait l’air heureux à sa place…

*

Les deux époux étaient face à face, chacun d’un des côtés du lit. Ils tremblaient tous deux légèrement. Eloïse car elle était certaine que cela allait être le plus beau moment de sa vie, Pyler parce qu’il appréhendait. La jeune fille s’assit sur le lit et commença à dénouer les liens de sa robe. Après en être arrivé à son corsage elle prit conscience que son bien aimé n’avait pas bougé d‘un iota.
Ne vous déshabillez vous pas ?
Le silence se fit pesant. Aucun ne bougeait. Peur de la réaction de l’autre.
Finalement Pyler soupira et commença à déboutonner sa chemise.
Finissons en…

Finissons en… Trois années qu’ils tentent d’en finir. De comprendre, pour Eloïse. De faire comprendre, pour Pyler. Le jour ou ils se comprendront, se sera leur fin. Comprendre Pyler pousserait Eloïse à la folie. Se rabaisser au niveau de son épouse serait destructeur pour Pyler.

Il ne reste qu’à attendre. Et mourir. Et en finir.


Particularités Eternellement lassé, hait le contact.

Animal de compagnie : Eloïse a tenté un jour de faire adopter un chat, ce fut sans succès.

But / Objectif. Trouver de quoi l’étonner

Il était temps que je finisse...
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MessageSujet: Re: Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse]   Sir Pyler [PNJ Lady Eloïse] EmptyJeu 8 Mai - 21:19

MAGNIFIQUE !!!! *______________________*
Ca me donne encore envie de remanier la mienne >___< !!

OMB JE SUIS FAN DE TOI !!! Veux tu m'épouser m'accorder un autographe é_è ... ?
En tout cas tu est validée !!
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